La « naissance » d’une voûte commence dans un coffrage, fait sur mesure, de 4 faces. D’abord imaginé en bois, l’architecte et les équipes travaux ont opté pour un coffrage métallique avec 4 pots assemblés. L’intérieur est peint selon le souhait de l’architecte qui souhaite un rendu texturé et non brillant de la voûte à son décoffrage. Une contrainte pour les équipes, puisque la moindre irrégularité/impact créé des tâches sur le béton et ne permet pas aux voûtes d’être strictement identiques. Vient ensuite l’armature, que le sous-traitant fabrique directement sur le site dans un gabarit façonné sur mesure, qui est gruté dans les pots de coffrages. Le béton peut ensuite être coulé à l’intérieur, une étape minutieuse, puisque des échantillons du béton sont prélevés et envoyés à un laboratoire pour vérifier que la résistance du béton à bien atteint la résistance nécessaire au décoffrage à 24h. (21 Mégapascal). Une sonde de température suit la chaleur du béton enfermé dans le coffrage pendant les prochains jours, qui peut atteindre jusqu’à 80 degrés.
Actuellement 7 voûtes ont été coulées sur le Boulevard Morland, 15 voûtes sont encore à couler jusqu’à la fin de l’année avant de commencer celles du quai Henri IV pour atteindre 38 voûtes au total.